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mercredi 10 décembre 2025

Havre de paix et d’amour

 


Cela sera toujours dans mon havre de paix.

Que ta présence illuminera mon ciel

Des étoiles dans ses yeux brillent tels des diamants.

Tu es mon soutien, mon âme-sœur qui guide mon chemin.


Tel le velours, tes bras m'entourent.

Une douce chaleur, pleine de douceur

Tant de sensations dans nos passions

Tant d'émotions dans notre amour


Dans cette rencontre du bout du monde

C'est dans tes mots que je te rejoins.

Dans l'attente de te revoir

Dans l'expression d'une passion



La vie nous mène dans une aventure.

Nulle ne sait où elle se termine.

Du présent, on en fait des souvenirs.

D'un baiser que l'on n'oublie pas.


Ma tendresse est une éternelle caresse.

Tu es le soleil qui réchauffe mon cœur.

L'hiver, est-il une étape dans ton silence ?

Mais toujours appris à être patiente.


Ma plume est un plaisir secret.

Son encre est l'élixir de mes désirs.

Les nuits m'emmènent inlassablement.

Vers des rêves éphémères, vers celui que j’aime.


©Christiane


vendredi 28 novembre 2025

Si l'amour pouvait résoudre tout comme ici ...

 


La petite fille m’a demandé si je pouvais être son papa jusqu’à ce qu’elle meure, mais j’ai refusé pour une seule raison. Ce furent ses mots exacts. Sept ans, assise dans un lit d’hôpital avec des tubes dans le nez, et elle m’a regardé—moi, un parfait inconnu, un biker à l’air effrayant—et m’a demandé si je voulais bien faire semblant d’être son père pour le temps qu’il lui restait.
Je m’appelle Mike. J’ai 58 ans. Je suis motard, avec des tatouages sur les deux bras, une barbe qui descend jusqu’à ma poitrine, et je roule avec le Defenders Motorcycle Club.
Je fais du bénévolat tous les jeudis à l’Hôpital des Enfants pour lire des histoires aux petits malades. C’est quelque chose que notre club a commencé il y a quinze ans, quand la petite-fille d’un de nos frères a passé des mois en oncologie pédiatrique.
La plupart des enfants ont peur de moi au début. Je comprends. Je suis grand, bruyant, et j’ai l’air d’un type qui sort d’un film de motards, pas d’un hôpital pour enfants. Mais dès que je commence à lire, ils oublient mon apparence. Ils n’entendent plus que l’histoire.
C’est ce que je pensais qui arriverait avec Amara.
Je suis entré dans la chambre 432 un jeudi après-midi de mars. L’infirmière m’avait prévenu : une nouvelle patiente. Sept ans. Neuroblastome stade quatre. Aucun membre de la famille n’était venu la voir depuis les trois semaines où elle avait été admise.
« Aucun membre de la famille ? » ai-je demandé.
Le visage de l’infirmière s’est crispé. « Sa mère l’a abandonnée ici. Elle l’a déposée pour le traitement et n’est jamais revenue. On essaie de la joindre depuis des semaines. Les services sociaux sont impliqués mais Amara n’a aucune autre famille. Elle ira en famille d’accueil dès qu’elle sera assez stable pour sortir. »
« Et si elle n’est pas stable ? »
L’infirmière a détourné le regard. « Alors… elle mourra ici. Seule. »
Je suis resté une minute entière devant la porte avant de pouvoir entrer. J’ai déjà lu à des enfants mourants. Ça ne devient jamais plus facile. Mais un enfant mourant complètement seul ? C’était un nouveau genre d’enfer.
J’ai frappé doucement et ouvert la porte. « Salut, je m’appelle Mike. Je suis là pour te lire une histoire, si tu veux. »
La petite fille dans le lit a tourné la tête vers moi. Elle avait les plus grands yeux bruns que j’aie jamais vus. Ses cheveux avaient disparu avec la chimio. Sa peau avait cette teinte grisâtre qui signifie que le corps se bat. Mais elle a souri en me voyant.
« T’es vraiment grand », dit-elle d’une voix faible et rauque.
« Oui, on me le dit souvent. » J’ai levé le livre que j’avais apporté. « J’ai une histoire sur une girafe qui apprend à danser. Tu veux l’entendre ? »
Elle a hoché la tête. Alors je me suis assis et j’ai commencé à lire.
J’étais à la moitié du livre lorsqu’elle m’a interrompu : « Monsieur Mike ? »
« Oui, ma puce ? »
« Vous avez des enfants ? »
La question m’a frappé en plein cœur. « J’avais une fille. Elle est morte à seize ans. Accident de voiture. Ça fait vingt ans maintenant. »
Amara est restée silencieuse un instant. Puis elle a demandé : « Elle vous manque d’être un papa ? »
Ma gorge s’est serrée. « Chaque jour, ma chérie. »
« Mon papa est parti avant ma naissance », dit-elle simplement. « Et ma maman m’a amenée ici et n’est jamais revenue. Les infirmières disent qu’elle reviendra jamais. »
Je ne savais pas quoi répondre. Que peut-on dire à une enfant de sept ans abandonnée en pleine agonie ?
Amara a continué : « La dame de l’aide sociale a dit que je vais aller chez une famille d’accueil quand j’irai mieux. Mais j’ai entendu les médecins. Ils pensent pas que je vais mieux. »
« Chérie… »
« C’est d’accord », dit-elle. Sa voix était si calme. Trop calme pour une enfant. « Je sais que je vais mourir. Tout le monde pense que je comprends pas mais si. J’ai entendu qu’ils disaient que le cancer est partout. Ils ont dit peut-être six mois. Peut-être moins. »
J’ai posé le livre. « Amara, je suis tellement désolé. »
Elle m’a regardé avec ses grands yeux. « Monsieur Mike, je peux vous demander quelque chose ? »
« Tout ce que tu veux. »
« Vous voulez bien être mon papa… jusqu’à ce que je meure ? »
Le silence a envahi la pièce. Même les moniteurs semblaient s’être arrêtés. Je sentais mes cinquante-huit ans peser sur mes épaules comme du plomb.
Je voulais dire oui. Bon Dieu, je voulais dire oui tellement fort que mes os en faisaient mal. Mais j’étais juste un vieux biker cabossé qui venait une fois par semaine avec des livres d’images. Je buvais trop, je criais encore certains soirs en appelant le nom de ma fille morte dans une maison vide. Qu’est-ce que je savais encore du rôle de père, même pour un petit moment ?
J’ai avalé la pierre coincée dans ma gorge. « Chérie… j’en serais honoré. Mais je dois être honnête : je suis peut-être plus très bon comme papa. Je pourrais rater des choses. »
Son visage entier s’est éclairé comme un lever de soleil. « C’est pas grave. Vous pourrez vous entraîner avec moi. »
Et juste comme ça, j’avais une fille de nouveau.
Les infirmières ont pleuré quand je leur ai dit. L’assistante sociale a pleuré encore plus quand j’ai demandé la garde temporaire, l’autorité médicale, tout ce qui me permettrait de la ramener à la maison si elle devenait assez forte, ou de rester à son chevet chaque jour si ce n’était pas le cas. Le club est venu en force—vingt-cinq Harley grondant sur le parking de l’hôpital, faisant paniquer la sécurité jusqu’à ce qu’ils voient les peluches attachées à chaque moto.
On a transformé la chambre 432 en un endroit qui ne ressemblait plus à une chambre d’hôpital. Un des gars a apporté une parure de lit rose. Un autre, un petit gilet en cuir avec “Daddy’s Girl” brodé dans le dos. Quelqu’un a accroché des guirlandes lumineuses. Quelqu’un d’autre a fait entrer un chiot (pas autorisé du tout, mais seulement dix minutes—Amara en a ri si fort qu’elle a dû remettre son oxygène).
Le jeudi est devenu tous les jours. Je lui ai lu le livre de la girafe jusqu’à ce qu’on le connaisse par cœur. Puis Charlotte’s Web. Puis Harry Potter. Quand ses mains sont devenues trop faibles pour tenir le livre, j’ai tenu le livre pour nous deux. Quand la douleur devenait trop forte, je me couchais dans son lit minuscule et je la laissais s’endormir sur ma poitrine pendant que je fredonnais du Johnny Cash, comme avec ma propre fille autrefois.
Les médecins n’arrêtaient pas de secouer la tête. Ils n’arrivaient pas à comprendre. Les scanners n’étaient pas vraiment meilleurs—mais pas pires non plus. Six mois sont devenus neuf. Neuf sont devenus douze.
Le matin de ses huit ans, Amara s’est réveillée et m’a dit : « Papa, j’ai rêvé que je courais. Mes jambes marchaient et tout. »
Je l’ai embrassée sur la tête. « Alors on va rendre ça vrai, bébé. »
Deux semaines plus tard, l’oncologue m’a convoqué, les yeux écarquillés. « Les tumeurs dans sa colonne… elles rétrécissent. Je n’ai jamais— » Il s’est arrêté. « Nous constatons une régression significative. Je n’ai pas d’explication. »
Moi, j’en avais une. L’amour. L’amour simple, têtu, bruyant, tatoué.
Dix-huit mois après le jour où elle m’a demandé d’être son papa “jusqu’à ce qu’elle meure”, Amara a quitté l’hôpital sur ses deux jambes, tenant ma main, son petit gilet en cuir sur le dos, et un sourire plus grand que le ciel.
Le club lui a organisé une fête de retour qui a secoué tout le quartier. Il y avait des poneys. Un château gonflable. Un gâteau de la taille d’une roue de Harley. Et quand le soleil s’est couché et que le feu crépitait, Amara s’est installée sur mes genoux, a regardé les étoiles et a murmuré : « Papa ? »
« Oui, bébé ? »
« Je crois que je vais pas mourir avant très longtemps. »
Je l’ai serrée contre moi, assez fort pour sentir nos deux cœurs. « Bien », ai-je dit, la voix cassée comme celle d’un vieux. « Parce que je viens juste de commencer à être ton père. »
Elle a quinze ans maintenant. Toujours en rémission. Toujours en train de m’appeler Papa chaque jour. Toujours endormie dans les mêmes draps roses de la chambre 432.
Et tous les jeudis, qu’il pleuve ou qu’il vente, on retourne à l’Hôpital des Enfants—moi sur ma Harley, elle derrière moi, accrochée comme si elle avait fait ça toute sa vie—et on lit des histoires aux nouveaux enfants qui ont peur et qui souffrent.
Parce que certaines choses valent plus que les années qu’on a.
Certaines choses sont éternelles.
« L’amour peut guérir. Partagez cette histoire d’espoir et de résilience avec quelqu’un qui en a besoin. »

lundi 3 novembre 2025

L'Extase des Rêves

 



Je chéris dans mes rêves cet émoi précieux.

Que seul le poète a su m'offrir,

Un souvenir vibrant, laissant l'empreinte de nos étreintes,

Sur la toile où se dessine l'ivresse de nos désirs.


Dans ce monde, existe un lieu où l'amour règne en maître.

Un jardin rempli de tendresse, entre toi et moi,

Un univers où nos âmes se fusionnent en harmonie,

Sous la clarté de la lune, deux plumes qui s'animent.


Sous cet astre qui éclaire deux êtres qui s'aiment,

Nos mains se joignent et se serrent.

Voyageant d'une page à l'autre,

Dans la douceur et la vigueur de nos élans, exprimés en messages.


Combien de sentiments indicibles dans mon cœur !

L'envie de te faire ressentir ma présence,

Un simple soupir surgissant dans la nuit,

Qui se mue en un cri d'extase, dépassant toutes frontières.

©Christiane


samedi 1 novembre 2025

Échos d'une Nuit d'Amour

 


Je ferme les yeux et m'étends.

Pour mieux les entendre, les voir danser sur du papier.

Écouter et me laisser bercer par une mélodie

Et rêver pour qu'ils prennent vie.


Raviver la flamme de mon corps endormi,

Ressentir tes doigts dans une caresse attendue,

Sentir ton souffle dans mon cou,

Douce fièvre soupirant des "je t'aime"

Soupirs dans une nuit qui s'achève.


Deux corps en mouvement,

En-dehors de l'espace-temps,

Dans mes chimères que je sais éphémères,

Désirs ardents qui me rendent féconde.

De cet amour, il ne faut pas en avoir honte.


À l'aurore, je me réveille.

Apaisée et fraîche comme la rose.

Il me vient soudain une envie.

D'écrire et de faire des proses,

Empressée et pleine d'audace.


Je rougis, ai-je dit son nom ?

De celui qui m'a inondée d'envies pendant la nuit,

Nuit câline et de folie.

Son visage s'illumine dans chaque mot que je lui destine.

Un sourire aux lèvres, je sais que je l'apaise.


©Christiane


mardi 21 octobre 2025

Ombres d'un Coeur

 


Quand l'amour n'a plus d'adresse

Que l'autre part, et l'autre reste,

Qu'un grand amour est en détresse,

Plus de présence, plus de geste,

Le poète se confesse.



Mon cœur t'a aimé.

Ma bouche t'a embrassé.

Mes bras t'ont enlacé.

Nos corps se sont mêlés.


Que me reste-t-il aujourd'hui,

Des jours et des nuits de solitude ?

Des souvenirs heureux parmi les saisons.

Et je suis là, encore à te rêver.


Une douce romance, une attirance,

Des regards profonds et chaleureux.

J'écoute notre mélodie et ferme les yeux.

Frissonnante sous ces mots mielleux.


Quand l'amour n'a plus d'adresse,

Que l'autre part, et l'autre reste,

Qu'un grand amour est en détresse,

Plus de présence, plus de geste,

Le poète se confesse.


Voilà minuit qui sonne à l'horloge,

Une lueur dans le ciel, tu es là, mon étoile.

Tu m'inspires et m'attires ;

À fermer les yeux, ce serait mieux.


Mes mots sont si intenses.

Que j'en ai retenu les tiens.

Mon émotion est indescriptible.

Les perles glissent sur ma joue.


Tu as été mon sourire, mon rayon de soleil.

Et sans toi, ce n'est plus pareil.

Tout est gris, et je sombre dans le sommeil.

Et en moi, ton amour demeure.


Quand l'amour n'a plus d'adresse,

Que l'autre part, et l'autre reste,

Qu'un grand amour est en détresse,

Plus de présence, plus de geste,

Le poète se confesse.


©Christiane 


mardi 7 octobre 2025

Les Amants d'Hier

 


Un jour sans toi, c’est comme un jour sans soleil,

Cette solitude pèse sur moi, lourd fardeau.

Je me réfugie dans mes songes, espérant te retrouver.

Laissez jaillir mes sens, bercés par la sensualité.


Je sais, comme toi, les fantasmes qui traversent ton esprit.

Dans ces nuits enflammées, souvenirs que tu m’as offerts.

Je les revis dans mes chimères éphémères.

Nul doute que toi aussi, tu en fais de même.


Nous sommes les amants d’il y a vingt ans.

Nos gestes aussi chauds qu’un volcan en éruption.

Un afflux de sang filtre, délicieuses sensations.

Nos corps s’entrelacent, effleurant la passion de la courbe d’un sein.


Suis-je une sculpture entre tes mains,

Façonnant cette volupté d’aimer,

Mêlant douceur et souffrance,

Je m’abandonne à ces sensations de délivrance.


Nos désirs et fantasmes sont si forts.

Que nos nuits endiablées froissent des draps inutiles.

Et si j’enfreins la restriction de mes émotions,

Pardonne-moi le cri de la passion lors de l’explosion.


©Christiane

Décès de Brigitte Bardot

  Date/Lieu de naissance :  28 septembre 1934, 15e Arrondissement, Paris, France Date de décès :  28 décembre 2025 Époux :  Bernard d'Or...