Les tourments d’une âme en révolte

 

Est-ce la saison, ou le poids du passé,

 ou le cri du présent  ?

Une raison profonde danse dans le vent.

Lassitude, abandon, paresse,

Tant d’émotions qui s’expriment en détresse.

Dans mon esprit, un tumulte de mots,

Comme des vagues déchaînées contre le rocher de l’espoir,

Tendresse et déception, en un combat sans fin,

Rage et révolution, en un feu qui ne faiblit pas.

Chaque jour, une avalanche de nuages noirs,

Qui ensevelit la lumière de mes rêves, ?

Et dans cette tempête, mon cœur vacille.

Cherchant la clarté dans l’obscurité qui s’étend.

Ce monde en souffrance, en déchéance,

Une jungle de haine qui étouffe chaque respiration,

Trop de misères, d’indifférence,

Des âmes qui trébuchent, brisées sous le poids des

 violences.

Dans le ciel, l’orage gronde.

Les éclairs illuminent un peuple en feu.

Les puissants au sommet, comme des dieux déchus,

Qui veulent que l’on crève dans l’ombre de leur orgueil.

Les rues pleurent la pauvreté, la maladie, la détresse.

Un chant de tristesse qui traverse les nations,

Mais dans cette nuit, l’étincelle se fait la lumière,

Car même au cœur du chaos, naît l’espoir d’un renouveau.

©Christiane

Je ressens la vie

 

L'âge n'est significatif que pour un bon vin ou un fromage.
Mais gardons cela entre nous, c'est un secret, vous savez !
J'ai atteint l'âge mûr en redoutant ma fin.
J'ai changé de perspective et décidé de me battre.

 

Le passé est révolu, sans espoir de retour...

Pourtant, je refuse de croire qu'il a emporté ma jeunesse.

Me défiant, avec un corps en surpoids et de l'arthrose, sans l'énergie d'autrefois,

Je suis convaincue que je vais bien : je continue à avancer.

 

Même si je vis avec du diabète et des douleurs sourdes,

Même si je me repose souvent à cause de mes lombaires,

Que mes articulations me font souffrir après une marche,

Malgré tout, je me sens vivante !

 

Chacun a ses propres épreuves, même si cela reste caché.

Parfois, un membre craque, une douleur intolérable...

On se soigne, on s'apaise, les anti-douleurs sont présentes.

La précarité de savoir quand surgira une nouvelle crise.

 

Mais malgré tout, je me sens vivante !

Je suis convaincue d'être en forme et je vais le prouver.

Après une petite promenade, je ressens la fatigue.

Et pour m'aider à avancer, j'adapte mon rythme.

Je fais attention à chaque pas sur le trottoir.

 

Mais malgré tout, je me sens vivante !

Foutue arthrose ! Qui me limite parfois, il faut faire quelque chose !

Mais je continue à faire de mon mieux.

Mon corps me rappelle à l'ordre chaque jour.

 

Mais je refuse de me laisser abattre.

Et malgré tout, je me sens vivante !

Je ne veux pas penser à mon visage vieillissant.

Si je croise un miroir, je préfère détourner le regard...

 

Même si je ne souhaite pas l'admettre :

Mon visage porte le poids des années, laissant le sillon de mes peines, mais je ne me laisse pas abattre.

Je me bats et je me répète : je me sens vivante !

As-tu oublié qui t'a transmis ce texte ?

 

Ne t'inquiète pas...

Celle qui te l'a envoyé ne s'en souvient pas non plus !

Transmets-le tout de même à tes amis du bel âge.

Je ne me rappelle même plus si je te l'ai déjà envoyé...

 

Ah ! Et n'oublie pas de le partager avec les plus jeunes,

Pour qu'ils prennent conscience de ce qui les attend...

Et qu'ils en profitent pleinement, dès maintenant...

Prends soin de toi, je t'envoie de grands et chaleureux câlins !

"Texte trouvé sur internet , mais remanié suivant ma personne ."

Poésie "Mon coeur est fatigué "

 

Ci-dessous une poésie trouvée sur internet 

auteur inconnu , mais dans cette poésie chacun(e)s de nous pouvons se reconnaître.

Mon cœur est fatigué, aux mille cicatrices.

Usé par les trahisons, les serrures sans clés,  

Des amis devenus ombres, perdues dans l’énigme,  

Je marche dans la nuit, où le silence pèse.

Les rires d’autrefois se sont tus en un souffle,  

Les promesses murmurées s'effritent sous le poids.

Chaque regard se détourne, chaque mot s’essouffle.

Mon cœur, lourd de désirs, s’enlise dans le froid.

Mais au creux de l’ombre, une lueur persiste.

L’espoir, fragile étoile, scintille à l’horizon,  

Il chante des murmures, des rêves qui résistent.

Et quand la nuit s'élargit, j'invente ma chanson.

Car même épuisé, je sais qu’il reste en moi.

La force d'avancer, de renaître à chaque pas,  

Les épreuves m’ont forgé, je me redresse, je crois.

Que derrière chaque larme, un soleil se dévoile.

Auteur inconnu