Elle frappe
jeunes ou vieux, sans jamais prévenir.
Elle
bouleverse un corps, ébranle une maison.
Et fait
trembler le fil fragile de l’avenir.
La vie est
comme la marelle, on avance, on sautille.
On tombe, on
se relève, on continue de regarder nos pieds.
Puis il y a
cet équilibre que l’on surveille.
Pour
atteindre enfin notre point de mire.
Le parcours
est périlleux, parfois dangereux.
Les
blessures sont fréquentes et la maladie guette.
On se
soigne, on espère guérir de ce mal.
On est
tenace, cela passe ou cela casse.
Chaque jour
est un combat, un souffle, une prière.
Une
souffrance, à quand viendra-t-elle, la délivrance ?
Notre devise
se serait de ne pas baisser les bras.
De fuir la
pénombre et ne voir que la lumière.
Quand la
douleur s’installe et tourmente nos jours,
Elle pèse
sur l’esprit, elle fatigue le cœur.
Mais au
milieu des ombres surgissent de les secours,
Un mot, un
regard tendre, une main contre la peur.
La médecine
apaise, soulage ou parfois guérit.
Elle éclaire
le chemin où nos forces vacillent.
Chaque
progrès, chaque soin doucement agrandi
La part de
lumière au bout de nos batailles subtiles.
Pourtant le
plus puissant, le plus doux des remèdes,
C’est
l’amour partagé dans nos instants brisés.
Une
présence, une voix, qui nous tient quand tout cède,
Et qui
murmure : avance, ne renonce jamais.
Car l’humain
est tenace, même ébranlé, blessé,
Il porte en
lui un feu que rien ne peut éteindre.
Et malgré
les tourments, malgré les jours passés,
Il se
redresse encore, choisit de se maintenir.
Il est des
maux cachés que nul ne peut voir.
Des douleurs
silencieuses, invisibles aux yeux.
Elles pèsent
chaque jour, sans jamais vouloir choir.Et elles rendent chaque geste
un combat périlleux.
Ceux et
celles qui combattent chaque jour la maladie
Ils ont le
cœur fatigué, mais résistent.
Ils
comprennent l’importance de vivre pour les siens.
Et prient
pour que plus rien ne leur fasse souffrir.
©Christiane
Co-créé
avec Yiaho