De mon âme et des morts, j’écoutais un concert.
Parmi les fleurs, l’herbe, et les croix des tombes.
Autour de moi, la sortie réelle des ténèbres,
Squelettique femme d’un autre monde, je succombe.
Crépuscule de la nuit d’Halloween,
Où d’étranges créatures m’entourent,
Suis-je l’acteur ou l’actrice au visage factice,
À faire trembler, jusqu’à l’horreur qui se nourrit ?
Revenant du dernier sommeil,
Je reviens avec un rire méphistophélique.
Aucun être malfaisant, ni malhonnête,
Ces êtres odieux ne goûteront pas aux flammes de l’enfer, mythique.
Je leur réserve bien pire :
Vivre éternellement dans un tombeau de pierre,
Dans ce monde de sciences occultes,
Invisible, imprévisible, où le cœur se fige.
Des visages familiers errent dans les rues désertes.
Sans corps ni âme, spectres en quête de lumière.
Leurs passages macabres,
Soufflent un léger frisson dans l’air.
C’est le jour d’Halloween, le temps du mystère.
©Christiane
